Des vacances de qualité en plein air sur des terrains accessibles à tous, c’est ce que recherchent les campeurs d’aujourd’hui. Mais en a-t-il été toujours ainsi ? Remontons le temps ensemble.
Apparition du camping en France
L’histoire du camping en France débute… en Angleterre. En 1903, le mot apparaît dans le magazine sportif L’Auto qui décrit les campements sportifs anglais et leur « goût du camping out ». Le mot moderne est donc emprunté à l’anglais, car « To camp » signifie « coucher en plein air sous la tente ». Cet article fait aussi référence à l’association de campeurs cyclistes fondée à Londres en 1875.
En France, l’idée associative essaime à travers le scoutisme, les clubs de camping, les associations du Touring Club et des organismes de tourisme comme les auberges de jeunesse qui distribuent les licences de camping. Le but élitiste est alors de régénérer son corps en pratiquant un sport en milieu naturel pour être plus productif et mieux servir les intérêts de la nation. Après 1936, ce mode de séjour se popularise et devient touristique ou sportif en gardant l’amour de la nature et le goût pour le grand air. Plus tard, on couchera également dans une caravane ou un mobile home.
Sur le territoire français, le mot « camping » désigne aussi le terrain aménagé à cet effet. Spartiate et sans commodité à ses débuts, le terrain de camping ne cesse d’évoluer. Peu à peu se sont installés des bungalows, des cottages, et des hébergements insolites ou écologiques. Dans l’esprit club de vacances, il ne cesse de proposer de nouveaux services, comme des piscines, discothèques, courts de tennis, snacks, spas, hammam… L’ère de l’hôtellerie de plein air est arrivée sur l’île ainsi que le camping près de l’Ile d’Oléron.
Les années camping dans l’île d’Oléron
Sur l’île, les vacanciers sont appelés « les baignassouts » en saintongeais. Ce surnom date des années 1930, quand les premiers touristes venaient du continent pour se baigner. Ils se contentaient de rester sur les côtes et repartaient souvent le soir même. L’arrivée du camping sur l’île coïncide avec l’avènement des congés payés en 1936, les français découvrent les vacances à la mer et le camping se démocratise.
Les années 1950, Oléron verra débarquer les premiers touristes à la recherche de vacances pas chères et authentiques. À cette époque, les vacanciers et leurs voitures devaient patienter à embarcadère du bac des heures durant avant d’embarquer. Face à cette attente, les nerfs des conducteurs lâchaient donnant lieu à des scènes plutôt houleuses. Des plus malins ou des plus fortunés traversaient sur un petit bateau de la flottille qui faisait des rotations, tous se livraient une concurrence acharnée.
À l’arrivée, une bonne partie de ces touristes faisait du camping sauvage dans la forêt ou sur la plage…
C’est au début des années 1960 que s’ouvre le premier camping, mais les campings sauvages gardent encore de beaux jours devant eux. Les commerçants organisent des tournées et proposent fruits, légumes, gâteaux… La construction du pont entre l’île et le continent en 1966 marque un tournant avec l’affluence de nouveaux touristes. Le camping connaît un boom et les années 1970 vont mettre un terme à cette joyeuse anarchie avec la création de campings aménagés.
Aujourd’hui, l’île compte environ 77 campings répartis sur ce petit morceau de terre. Ils sont classés de 1 à 5 étoiles, la majorité se classant en 3 et 4 étoiles et proposant de nombreux emplacements et de formules pour passer d’agréables vacances sur La Lumineuse.
Bon séjour à tous !
Facebook
Twitter
Instagram
Google+
YouTube
RSS